le film commence
noémie merlant à l’écran
le souffle coupé
ton image me revient
c’est toi, devant moi, enfin.
j’ai essayé de jeter tes mots et tes photos
ta lettre
j’ai tout récupéré dans la corbeille
c’était trop
le soir avant que je parte
quand j’ai pleuré dans ta poitrine
après des heures à mettre toute une vie en bagage
j’ai voulu te le dire encore une fois
on s’est regardées
et j’ai reposé ma tête contre tes seins
je me rappellerai toujours de l’écho de tes sanglots dans l’escalier
c’était la dernière fois où j’ai compris, avant que tout devienne flou
et que quelques mois plus tard, je me retrouve en larmes dans un parc parisien
mon coeur brisé
incapable d’expliquer pourquoi ou comment
parce que je n’aurai pas le cran de te le dire en face
je t’aimais et
tu ne me manque pas.
tu me reconstruisais pour mieux me détruire
et moi si cassée que je ne voyais pas de parallèle
maintenant tout est clair
tu n’étais ni l’amour de ma vie, ni un amour de ma vie
tu étais tout ce dont j’avais besoin de me défaire.
la plus belle des filles dans un dernier halo